Le Belem se refait une beauté

Les travaux d'entretien sur le Belem ont commencé en novembre à Nantes...

 

1ère phase des travaux de peinture : 

Il faut piquer et brosser la rouille avant de peindre. Pour cela l'équipage utilise un compresseur avec 4 marteaux pneumatiques dérouilleurs. Et pour se protéger des poussières, les matelots portent un système de protection respiratoire.

Après le travail préparatoire de peinture de la mâture (piquage de la rouille, brossage et application sur les parties à nues d’un traitement anti corrosion, l’équipage peut commencer à appliquer de la peinture d’abord un blanc mat puis un blanc brillant.

Les matelots ont maintenant troqués leur outillage pneumatique et électrique pour des pinceaux et des camions (réservoirs rouges) de peinture.

Attention aux oublis dans l’application on appelle ça faire un dimanche !

 

En ce moment, le Belem est à Saint-Nazaire et ce, jusqu’à la fin du mois. Il passera sa dernière semaine à flot devant le quai Clemessy dans le grand bassin de Saint-Nazaire.

 

C'est l'industriel Clemessy Service qui s'occupe de lui « Curieusement, ce n’est pas un navire si différents des autres navires que nous avons en maintenance, assure un ingénieur.  La coque est en acier. La zone moteur répond aux normes d’aujourd’hui pour des raisons de sécurité. Derrière la beauté et les équipements historiques qu’il faut préserver, il y a les mêmes organes de sécurité que dans la marine marchande. ». 

 

Des équipes de l'industriel interviennent à bord du navire qui est en cale sèche au bassin de Penhoët. D’autres restent sur le site de l’entreprise, près de la forme Joubert.  « Beaucoup de pièces du navire sont uniques et nous devons être capables de les reproduire à l’identique, » complète Guillaume de Williencourt. Clemessy Service dispose pour cela d’un atelier mécanique, d’un site d’usinage et d’une nef de 60 m de long si besoin.Pour le  Belem , le spécialiste va pouvoir découper sur mesure une cloison étanche qu’il faut remplacer et située entre la cale centrale et la cambuse (où l’on stocke les vivres). Même complexité pour les conduits qui remontent jusqu’au pont pour la chaîne de mouillage, et qu’il est urgent de changer.

 

Un tel arrêt technique du  Belem , avec mise à sec, a lieu tous les deux ans. Il permet aussi de nettoyer et repeindre la coque.Le Belem doit rejoindre Nantes le 2 février.